Trop bonne trop *onne!

undefinedCe soir je suis d’humeur massacrante! Et tout ça pour un tout petit mail. L’histoire n’a rien de très important, cela n’allait certainement pas changer ma vie mais pourtant quand je l’ai reçu tout à l’heure, je me suis mise dans une colère monstre. La bouilloire était prête à exploser. Et puis peu à peu cette colère s’est transformée en déception…

Pour faire court, nous avons reçu une invitation pour un week-end d’enterrement de vie de couple d’anciens amis à Lui. Ce ne sont pas des gens que nous fréquentons beaucoup mais j’avoue que l’invitation au mariage et à ce week-end nous avait fait plaisir. La preuve que même si on se voit pas tous les jours on peut garder contact pour les grands évènements qui jalonnent nos vies. Quelle *onnerie oui!

Afin d’organiser ce week-end les témoins ont pris la liste des amis habitant dans la région et leur ont demandé leurs disponibilités pour 8 week-ends différents au mois d’avril et mai. Quand le tableau a été rempli, nous avons pu constater que sur 8 week-ends aucun ne permettait de satisfaire tout le monde. Ils ont alors décidé de laisser les mariés décidés. Après tout pourquoi pas, c’est les principaux intéressés.

Sauf que le week-end choisi a été le seul où nous, nous n’étions pas libres, pour cause de mariage en plus. Sur les 8 week-ends nous avions laissé le plus large choix, parmi les différentes personnes invitées nous étions ceux qui avaient le plus de week-ends disponibles! Mais les premiers éjectés c’est nous!

Par ailleurs, depuis 3 semaines que nous attendons que la date soit fixée nous avons expliqué à plusieurs personnes de notre famille et de nos amis (les vrais) que nous ne pouvions rien organisé d’autre tant que nous n’avons pas cette date.

A chaque fois c’est pareil j’essaie d’aider, d’arranger au maximum les choses, de ne pas m’imposer ni moi ni mes contraintes personnelles. Et à chaque fois s’il y a une seule personne qui se fait avoir c’est moi.

Ce n’est pas tant ce week-end qui m’importe, que le fait d’avoir toujours l’impression de subir les aléas des autres et de la vie.
J’ai souvent l’impression que nos vies sont identiques à des cours d’eau. Et si pour certain (souvent les mêmes d’ailleurs), cela ressemble plus à la Seine ou au Rhône (très calme avec beaucoup d’eau), pour moi ce serait plutôt le petit ruisseau de montagne jalonné de mille et un rochers. Rien ne peut être simple, tout se complique et plus j’essaie de prévoir, d’arranger, d’organiser plus le résultat sera catastrophique.

Et ce qui n’arrange rien mon caractère est tel que dès que le moindre petit truc sympa m’arrive, je m’emballe je dis ça y est c’est mon tour, enfin! Et Bing juste derrière se cachait un énorme chêne ayant largement atteint la majorité.

Au moins d’écrire tout ceci ici me permet de me défouler et va peut être me permettre de dormir cette nuit. Excusez-moi amis lecteurs de vous ennuyer avec des bêtises pareilles. Demain je trouverai quelque chose de plus drôle à vous raconter, comme ma visite aux impôts… cela risque d’être sympathique!

Si seulement de temps en temps je pouvais me ficher de ce qui se passe autour de moi et de ce qui va arriver demain…