Entre Air France et moi, une véritable histoire d’amour est née il y a environ quatre ans et demi, lorsque j’ai débarquée dans le sud de la France. Au début, tout était beau, tout était merveilleux. Forcement en concurrence avec la voiture et le train qui chacun me demandait une journée entière pour rentrer chez mes parents, les voyages en avion avaient alors beaucoup de charme. Depuis je pourrais dire que les choses ont légèrement évolué, la romance s’est peu à peu transformée en cauchemar! A tel point que je me demande aujourd’hui si je déteste plus la SNCF ou Air France? Je ne sais plus si j’ai eu plus de problèmes avec le train (alerte à la bombe, retard impossible ou animaux sur la voie…) ou avec l’avion (retards, correspondances impossible, valise perdue…)
Dans tous les cas, cette malédiction des transport me poursuit même pour le moindre petit week-end en famille. Et ça commence à bien faire!
La dernière en date, hier soir! Après quatre jours à câliner mes minettes, me voilà sur le retour. Pas vraiment le choix les RTT s’est sympathique mais je n’en ai pas autant que je le souhaiterai.
Arrivée à l’aéroport, première bonne nouvelle le vol a 20 minutes de retard. Pour le moment, rien de catastrophique, la correspondance à Paris est toujours possible. Valise limite trop lourde, mais je peux la garder avec moi en cabine, merci le gentille hôtesse. Passage à la police un peu compliqué car j’ai eu la bonne idée d’emmener du ravitaillement en bonnes choses de chez moi. Là encore une gentille demoiselle m’autorise à passer quand même! Le voyage commençait sous de bons augures! Mais cela n’a pas duré…
Salle d’embarquement, les 20 minutes sont devenues 30 puis 40 minutes… Là ça va être dur, il va falloir courir à Paris. L’appareil que nous attendions est en panne, nous changeons d’appareil. Au moment de monter dans l’avion nous avons 45 minutes de retard. L’hôtesse me dit qu’ils ont prévenu le vol de Paris, donc je tente ma chance en montant dans l’avion. Je commence tout de même à désespérer…
Dans l’avion encore 20 minutes d’attente. Je n’y crois plus du tout mais je ne peux plus faire demi-tour. Nous décollons. Au cours du vol, nous avons droit à de nombreuses turbulences, en plus du stress je te dis pas dans quel état j’étais. Histoire de nous rassurer le copilote s’est permis une petite balade au cours du vol histoire de constater un problème technique au niveau de la porte arrière découvert par l’hôtesse. Zen restons zen, nous naviguons dans une passoire au milieu d’une petite tempête!
Enfin arrivé à Paris, le doute n’était plus permis, il n’y avait plus aucun vol pour Nice, avant ce matin. Très détendues des hôtesses nous ont pris en charge tels des bagages égarés (dans mon malheur j’ai eu la chance de n’être pas seule, une seconde jeune fille et son chiwawa tentait de rejoindre les températures plus supportables du sud de la France) Nous recevons une petite trousse de toilette (encore qu’il a fallu que j’insiste car comme j’avais ma valise, ils ne voulaient pas me la donner. Sauf qu’avec leurs règles à la noix d’aucun liquide supérieur à 100ml je voyage entre chez moi et mes parents sans trousse de toilette) et un bon pour l’hôtel. Après à nous de trouver la navette et l’hôtel.
J’étais tellement énervée que je n’ai pas trouvé le sommeil avant 1 heure du matin.
On aurait pu croire que l’histoire s’achèverai là. Mais non, je peux ou plus exactement Air France peut faire encore mieux!
Le lendemain à 5 heures du matin, debout! La navette à 5h30. Trouver la salle d’embarquement, passer la police. Tout semble enfin nous sourire ce matin…
Sauf que… embarquement différé de quelques minutes car la passerelle est en panne. Ah ben tient la passerelle, après l’avion passoire, c’est original. Mais bon avec la maîtresse et son chiwawa, nous sommes prêtes à grimper à la corde pour entrer dans cet avion et enfin partir. Bon finalement, on nous propose un escabeau, c’est déjà plus pratique.
Mais la meilleure reste à venir! Au moment d’embarquer, le steward nous a fait le coup de l’excès de zèle! Ma copine de galère n’avait soit disant pas le billet pour son chien, elle n’avait que le premier tronçon, limoges paris! Nous mais je rêve, vous y croyez vous qu’elle aurait acheté un billet deux tronçons pour elle et un seul tronçon pour le chien. On ne va pas le larguer par le hublot dans la pollution parisienne!
Nous étions prêtes à mordre toutes les deux tellement que le mec a finalement été sympa, et nous a d’après lui offert le billet du chien.
Donc voilà prêt de 10 heures après l’heure prévue, nous avons finalement retrouvé le soleil de la Côté d’azur!
Mais je crois bien que je vais demander le divorce! L’histoire d’amour entre les oiseaux de fer volants et moi n’a plus du tout lieu d’être…